Se séparer est toujours une chose compliquée et quand vient le sujet de la patientèle infirmière, il faut savoir l’appréhender. En effet, c’est toujours un bon moment quand deux ou plusieurs professionnels libéraux décident de travailler ensemble, et pour les IDEL, le travail en groupe est vite une nécessité. Dès que l’activité augmente, il devient indispensable de trouver un appui. Quand le remplacement et la collaboration ne suffisent pas, on doit passer à l’exercice en commun. La question juridique est assez vite réglée, car il s’agit de mettre en œuvre un accord. En revanche, au moment de la séparation, cette question devient centrale. C’est une phase délicate, avec de gros enjeux, et il faut faire attention de ne pas l’envenimer par la dégradation des relations interpersonnelles. L’une des solutions est le recours à l’arbitrage. 👉 Dans cet article, on vous donne les clés pour éviter les conflits ! 🗝️
Une séparation dans un cabinet infirmier, est-ce un échec ?
On peut penser que oui, mais non, ce n’est pas un échec ! Il est réjouissant de constater que le travail en commun entre IDEL puisse perdurer, mais dans la réalité des choses, il est tout à fait normal qu’après plusieurs années, des IDEL éprouvent des difficultés à continuer à collaborer ou que tout simplement de nouveaux chemins de vie se dessinent. Les caractères peuvent changer, la vie familiale peut inciter à modifier son rythme de travail. Des divergences peuvent également surgir quant à l’avenir du cabinet, comme rester dans un esprit familial ou bien s’agrandir et adopter de nouvelles pratiques. Il est donc important de noter que, bien que la séparation puisse être regrettable, elle ne doit pas être perçue comme un échec. Cela doit être vu comme une étape à gérer sereinement. La sagesse consiste à entrer dans une collaboration en ayant conscience qu’elle pourrait se terminer, mais sans drame.
Ainsi, il est important d’accepter cette transition et de la gérer sans conflits inutiles.
Comment gérer une séparation au sein d'un cabinet ?
Lorsque vous vous séparez de votre cabinet, IDEL, il est important de vous préoccuper de ce qui vient et éviter de ressortir des querelles ou de nourrir des polémiques au moment de la séparation. Cela nécessite beaucoup de sagesse, car même si la séparation peut être d’un commun accord, il arrive souvent qu’une des parties l’impose à l’autre. La tentation de « dire ses quatre vérités » est forte, mais à quoi bon, puisque vous passez certainement vos derniers moments ensemble ? Il est essentiel de faire preuve de retenue, et chacun, même s’il est blessé par la séparation, doit se concentrer sur l’avenir, en gardant à l’esprit que l’autre partie a également des intérêts à défendre.
Comment aborder le sujet de la patientèle quand on se sépare au cabinet ?
Même si ce n’est pas facile, il faut essayer d’aborder le sujet le plus tôt possible. Le travail peut entraîner des désagréments, mais lorsque l’on constate que « ça ne va plus », il faut en parler dès que possible. Il est important de noter que ces échanges ne visent pas à chercher des coupables, mais à déterminer si la rupture est inévitable ou non. Si l’on réalise que « c’est fini », il faut alors mettre de côté les griefs et tenter de se séparer de manière cordiale.
Il est également essentiel de considérer la patientèle dans ce processus. La continuité des soins doit être assurée, et les patients doivent être informés de manière transparente et rassurante. Une séparation bien gérée permettra de préserver la confiance de la patientèle et d’assurer une transition en douceur.
Quelle procédure suivre pour gérer au mieux la séparation d'une patientèle commune ?
Un avocat peut-il toujours être un arbitre pour gérer la séparation d'une patientèle commune ?
Le recours à un avocat comme arbitre peut grandement faciliter la séparation d’une patientèle en garantissant une médiation impartiale.
Les avantages de l’arbitrage par un avocat
- 👉 Un avocat est particulièrement bien placé pour jouer le rôle d’arbitre. En tant que professionnel du droit, il engage sa responsabilité à travers les actes qu’il rédige. Pour choisir un avocat comme arbitre, il est essentiel que les deux parties soient d’accord. Si l’avocat entretient des liens privilégiés avec l’une des parties, il doit s’abstenir pour garantir l’impartialité.
- 👉 Dans les situations où le climat est tendu et les enjeux financiers importants, il est souvent préférable que chaque partie choisisse son propre avocat. Cette approche permet à chaque IDEL d’obtenir une vision claire de ses droits lors des rendez-vous préparatoires avec son avocat.
- 👉 De plus, les négociations entre avocats sont facilitées par la règle de confidentialité des correspondances. Seul l’accord définitif est opposable, tandis que les courriers préparatoires entre avocats restent confidentiels et ne peuvent être utilisés dans une procédure ultérieure. Cela permet de formuler des propositions sans crainte de divulgation, ce qui favorise des négociations directes et constructives.
L’accord signé devant un avocat arbitre a-t-il pleine valeur ?
Est-ce que le recours à l’arbitrage pour une séparation de patientèle est onéreux ?
Chaque avocat fixe ses propres tarifs. Dès le premier contact, l’avocat doit fournir une consultation préliminaire et présenter un devis. En pratique, il est important de noter qu’une procédure d’arbitrage, même si elle est délicate, reste toujours plus simple à gérer qu’un procès. Par conséquent, les honoraires pour l’arbitrage devraient être inférieurs à ceux nécessaires pour mener une procédure judiciaire.
🔎 Vous êtes-vous déjà retrouvé dans cette situation ? Quels sont vos conseils ?
