Lors de votre installation en tant qu’infirmière libérale, vous pourrez bénéficier de certaines aides financières et certaines exonérations qui vous permettront de soulager votre budget et ainsi vos dépenses. Dans cet article, La Ruche vous détaille les aides financières à l’installation en libéral pour que vous puissiez d’ores et déjà les comptabiliser dans votre budget prévisionnel !
Sommaire
Les aides liées à la création d'entreprise
L’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE)
La création de votre cabinet infirmier peut vous donner le droit à l’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE).
Cette aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE) vous permet de bénéficier d’une exonération des cotisations sociales obligatoires (allocations familiales, assurance maladie-maternité, retraite de base et invalidité-décès) pendant 12 mois lors de vos débuts d’activité. Cette exonération dépendra de vos bénéfices réalisés au cours de votre première année d’exercice :
- En dessous de 29 799 €, l’exonération est totale.
- Entre 29 800 € et 39 999 €, l’exonération est dégressive suivant le bénéfice.
- Au-delà de 40 000 €, aucune exonération n’est prévue.
Pour en bénéficier, vous devez répondre à l’un des critères ci-dessous :
- être demandeur d’emploi indemnisé ;
- être demandeur d’emploi non indemnisé, mais inscrit à Pôle Emploi au minimum 6 mois sur les derniers 18 mois ;
- être salarié ou licencié suite à un redressement ou une liquidation judiciaire ;
- être bénéficiaire de l’ASS ou du RSA ;
- être bénéficiaire de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PrePareE) ;
- avoir entre 18 et 26 ans ;
- avoir moins de 30 ans, être reconnu handicapé ou ne pas être indemnisé car la durée d’activité pour ouvrir des droits à l’allocation chômage n’est pas suffisante ;
- reprendre ou créer une activité dans un Quartier Prioritaire de la Ville (QPV).
L’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE)
En plus de l’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE), vous pouvez également percevoir l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) si vous êtes demandeur d’emploi indemnisé. Pour cela, vous devrez obligatoirement bénéficier de l’ACCRE.
Avec cette aide, vous bénéficierez d’un versement de 45% de vos allocations chômage restantes dues (la moitié à la création ou reprise de votre entreprise, et la seconde moitié six mois plus tard).
Pour en savoir plus, nous vous invitons à contacter un conseiller Pôle Emploi car les règles changent régulièrement et il saura vous guider vers l’aide la plus adaptée à votre situation !
Le cumul des allocations avec votre nouveau revenu d’activité
S’il vous reste des allocations chômage lors de la reprise ou la création de votre entreprise, vous pourrez les cumuler en partie avec vos revenus issus de votre nouvelle activité professionnelle. Attention tout de même, le total des deux ne pourra excéder votre ancien revenu et vous devrez rester inscrite à Pôle Emploi le temps des versements.
Les aides liées à la zone géographique d’installation
Suivant la zone d’installation souhaitée pour l’implantation de votre cabinet et de votre environnement de travail, vous pourrez aussi bénéficier d’une aide à l’installation via un contrat incitatif infirmier. Afin d’en bénéficier, vous devrez vous installer en zone très sous-dotée déterminée par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Cette aide permet d’encourager les infirmières libérales à s’installer dans ces zones et ainsi de rééquilibrer l’offre de soins infirmiers.
Pour en savoir plus sur le contrat incitatif infirmier, découvrez notre article S’installer en zone très sous-dotée : 3 nouveaux contrats incitatifs infirmier.
Le forfait d'aide à la modernisation et informatisation du cabinet professionnel
La garantie Égalité Femme (FGIF)
Anciennement appelée le fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), cette garantie Égalité Femme est une aide de l’état dédiée aux femmes demandeuses d’emploi qui veulent créer ou reprendre une activité non salariée. Elle permet une garantie des prêts bancaires, dans la limite de 80% du prêt et du montant de 50 000 €. Le remboursement de ce prêt doit être étalé sur une durée minimum de 24 mois mais il n’y a pas de limite pour le montant total.