Myriam, La petite infirmière dans la prairie, nous parle de son quotidien en libéral avec ses patients pas toujours faciles.
Sommaire
L’accueil glacial des premiers soins
Je frappe à la porte. Le patient ouvre, le visage fermé. À peine ai-je le temps de dire bonjour qu’il me lance d’un ton acerbe : « Ben, ce n’est pas trop tôt, je pensais que vous n’alliez jamais venir ! ».
Première impression : « Purée, ça commence bien ! », mais je garde le sourire et me présente poliment, ignorant sa remarque. Lui, déjà assis pour l’injection, marmonne qu’il a d’autres choses à faire.
Astuce pro : Face à des patients compliqués, garder son calme et rester professionnelle est essentiel.
Détente progressive au fil des soins
Je m’installe, essayant de créer un climat détendu, même si le monsieur précise sèchement qu’il déteste les piqûres. Je prends une grande inspiration et lui réponds doucement de ne pas s’inquiéter. Tout en me répétant intérieurement : « Il faut que tout se passe parfaitement. »
Le saviez-vous ? Une communication apaisante et des gestes assurés peuvent réduire l’anxiete chez les patients.
Une fois le soin terminé, je sens une légère detente. Mais, à peine soulagée, il me lâche un « À demain et pas trop tard ! » aussi piquant qu’un hérisson.
Conseil : La patience est la clé, surtout avec les patients peu coopératifs.
Le tournant vers la confiance
Le lendemain, une pointe d’appréhension me traverse au moment de sonner à sa porte. Il m'accueille avec un bonjour distant, mais son visage semble moins fermé. Au fil de la conversation, il admet que l’injection lui a fait du bien, dans son style toujours bourru.
C’est alors qu’un petit sourire de victoire se dessine sur mon visage : je sens que la première étape vers l’acceptation est franchie.
Important : Bâtir une relation de confiance avec vos patients prend du temps, mais chaque petit progrès est une victoire.
Un climat apaisé s’installe
Au fil des rendez-vous, la froideur initiale disparaît peu à peu. Le patient se montre plus à l’aise, moins sur la défensive. De mon côté, je me sens plus détendue aussi. Il a fallu du temps, plusieurs visites, mais la barrière entre nous commence à tomber. Sa rudesse, bien que toujours présente, semble s’adoucir avec les jours qui passent. Derrière ce comportement rustre, j’ai commencé à entrevoir une autre facette de sa personnalité.
À retenir : La persévérance et l’empathie permettent souvent de transformer une relation tendue en une collaboration harmonieuse.