Un regard, un sourire, une main sur l’épaule… Il n’en faut parfois pas beaucoup plus pour faire craquer Mme Michu qui se sent seule depuis quelques années. Pour la Saint-Valentin, on fait le point sur la relation patient-soignant à domicile et comment les gérer.
Une relation quotidienne et intime
Ces patients, vous les voyez tous les jours. Tous les jours, vous rentrez chez eux dans leur intimité, vous les voyez au saut du lit, en pyjama, pas coiffés. Vous êtes amené à les laver, à prendre soin d’eux. Ils vous offrent le café et des petites douceurs. Autant dire que ça forge une relation intime très spéciale ! Et même si la situation n’est pas très glamour, cela n’empêche pas les sentiments de naître, ou en tout cas la confusion de s’installer dans l’esprit de votre patient.e ! Surtout quand vous êtes le seul être humain à apporter réconfort, empathie et contact physique au quotidien.
De situations cocasses
On se souvient du témoignage de Thomas qui nous avait compté son histoire d’amour avec une ex-patiente. Ça peut arriver, mais les situations que nous avons en tête ne sont pas tout à fait similaires ! Avez-vous déjà eu un.e patient.e qui vous drague ? Que ce soit de manière franche : la patiente qui vous attend avec son peignoir légèrement ouvert et vous fait carrément des avances… ou de manière plus subtile comme ce patient qui vous fait les yeux doux et est particulièrement enthousiaste à votre arrivée… ça peut mettre mal à l’aise, ce n’est pas évident à gérer. Et puis, on vous rappelle que les relations patients-soignants sont déconseillées et régies par les règles de la déontologie.
Alors comment faire pour se sortir de cette situation ?
Dédramatiser les situations
Dans ces cas-là, rien ne sert de s’offusquer, tant que la/le patient.e reste respectueux.se. L’humour peut être un super moyen de désamorcer une situation qui vous met un peu mal à l’aise. Avec une petite blague, un trait d’humour bien placé, vous pouvez faire comprendre que vous n’êtes pas intéressé.e et que ce n’est pas possible.
Si aucune blague ne vous vient, pas de panique ! L’important est de rester bienveillant et de bien choisir vos mots pour expliquer à votre patient.e qu’il lui faudra se trouver un.e autre Valentin.e !
Et vous, avez-vous déjà vécu cette situation ? Quelle a été votre réaction ?