Vous ne le savez peut-être pas mais, en tant qu’infirmier(e) libéral(e), vous avez tout à fait le droit de refuser de prodiguer un soin. Découvrez dans cet article les conditions de la non-exécution de soins.
Votre patient n'a pas de prescription
En effet, refuser d’accorder un soin si le patient n’est pas muni de sa prescription est possible : mieux vaut être prudent face à la loi. Imaginez si ce dernier fait une réaction allergique à l’un de vos soins exécutés sans ce document !
Par ailleurs, si vous estimez que le soin en question va au-delà de vos compétences, refusez de le faire, même si votre patient insiste.
Mr. Grognon est plus insupportable que d'habitude
Les infirmiers libéraux ne sont pas exclus du droit de refuser d’administrer des soins, aussi bien pour des raisons professionnelles que personnelles. En effet, l’infirmière libérale doit pratiquer les soins dans les meilleures conditions possibles.
Par exemple, si l’IDEL estime que son intégrité physique n’est pas garantie, il/elle pourra opposer un refus de soins. Bien entendu, ce principe ne s’applique pas dans les situations dans lesquelles un soin doit être apporté en urgence.
Refuser un soin : la marche à suivre
Vous pouvez, dès lors que vous décidez de refuser un soin, avertir sans délais le patient. Voici la marche à suivre :
- Tout d’abord, il faut envoyer une lettre en recommandé (avec accusé de réception) qui explique les raisons de l’arrêt ou du refus de la prise en charge en précisant les dates concernées. Une semaine de délai est suffisante.
- Ensuite, expliquez que vous tenez à disposition le Dossier de Soins Infirmiers à la prochaine infirmière.
- Puis, joignez une photocopie de la liste des IDEL du département dans les Pages Jaunes.
- Enfin, faites une copie en courrier simple pour le médecin traitant auquel vous joigniez une photocopie de votre Dossier de Soins Infirmiers (DSI) afin d’assurer la transmission.
Et vous, vous êtes-vous déjà retrouvé confronté à un refus de soins ou à des situations compliquées à gérer de ce type ?