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Comprendre les charges sociales pour les infirmières libérales

IDEL cotisations sociale comprendre

Les cotisations sociales pour les professions libérales comme celle des IDEL, ce n’est pas simple à comprendre du premier coup. Dans cet article, on vous explique la base de calcul, le fonctionnement des différentes échéances et comment prévoir ces sommes qui vous seront imposées plusieurs mois plus tard. 😊

Les cotisations sociales en cabinet infirmier libéral : un casse-tête à comprendre

Les cotisations sociales, c’est compliqué à comprendre pour les professions libérales. Premièrement parce que lorsque vous débutez, vous n’êtes pas forcément prévenu.e. Ben oui ! Vous êtes soignant.e et vous ne pouvez pas vous improviser chef d’entreprise accompli.e comme cela… Vous n’avez pas forcément tout de suite un expert-comptable sous la main, et si en plus, vous ne vous y intéressez pas… on comprend que vous soyez à des années lumières de ce sujet.

À cela, s’ajoute le fait que, bien évidemment, en cabinet infirmier, il y a des aléas d’activité. Vous ne pouvez donc pas toujours prévoir ce que vous allez gagner et dépenser pour votre activité. Il est donc difficile de prévoir ces cotisations à l’avance, surtout lors d’un lancement de nouveau cabinet libéral.

Et de surcroît, il y a un temps important entre le moment où vous allez toucher votre chiffre d’affaires et le moment où vous allez être imposé.e. C’est souvent quand on fait les comptes que l’on s’aperçoit de ce que l’on réalise vraiment dans son activité libérale. C’est pourquoi, on conseille toujours de mettre 50% de son chiffre d’affaires de côté pour régler uniquement les cotisations, et de garder les 50% restants pour payer vos frais de fonctionnement et vous payer. Vous allez comprendre pourquoi. 😉

Les cotisations sociales pour les IDEL

On ne paye jamais ce que l’on doit réellement

La première chose à comprendre, c’est que les cotisations sociales, c’est pareil que la facture d’électricité. Vous ne payez jamais ce que vous devez réellement. Il n’y a qu’à la fin de l’exercice libéral – ou la clôture du compteur électrique – que vous payez vraiment ce que vous devez ou bien que l’on vous rend le trop-perçu ! Vous commencez à sourire ? L’espoir de comprendre revient, on continue ! Allez, on s’accroche ! 😊

Les types de cotisations sociales pour les infirmiers libéraux

En tant qu’infirmier ou infirmière libérale, vous êtes imposé.e pour verser des cotisations sociales calculées par rapport à votre revenu, auprès de :

  • l’URSAFF ce qui correspond aux cotisations d’allocations familiales, assurance maladie, CSG CRDS…
  • Et la CARPIMKO, qui correspond à votre régime de retraite.

Comment s’effectue le calcul des charges sociales libérales ?

On vous propose un schéma simplifié qui résume de manière chronologique le processus de prélèvement et de calcul de vos cotisations en libéral, plus bas.

Au début de votre activité (en année N), on ne connait pas à l’avance ce que vous allez gagner sur l’année. L’URSAFF et la CARPIMKO ont donc calculé un revenu forfaitaire qui est aujourd’hui uniformisé à 7 816€. Côté URSAFF, vous serez donc soumis à un montant de 926€, et avec la Carpimko à environs 3 278€ pour votre première année. Et si vous vous installez en cours d’année, ces montants seront proratisés.

Bien sûr, et espérons-le, cette première année, vous allez gagner plus, donc ces montants de cotisations par défaut, feront l’objet d’une régularisation, qui interviendra au moment de déclarer vos revenus (DSI Déclaration sociale des indépendants à rendre fin juin) de l’année N+1 (la deuxième année de votre exercice).

On comprend donc aisément que si vous faites une belle première année (N), en N+1 et suite à votre déclaration DSI, on va vous demander une grosse régularisation. Il faudra donc que vous ayez mis de côté 50% de votre CA pour prévoir ce genre d’imposition.

Pour la suite, voici comment cela marche :

  • Sur le premier semestre de chaque année on a des cotisations qui sont sous forme d’acompte. Vous avancez des cotisations.
  • Sur le deuxième semestre de chaque année, grâce à votre déclaration de revenu sur l’année passée (DSI), vous régularisez vos cotisations de l’année passée. Vous aurez soit trop payé et récupérerez des montants, ou alors pas assez payé, vous devrez compléter.

Vous aurez toujours des plus et des moins, et c’est ce qui est le plus compliqué à comprendre. Les experts-comptables préviennent toujours leurs clients libéraux que les cotisations tomberont plus tard, mais en tant que professionnel à 100 à l’heure, on a tendance à le voir très loin et c’est abstrait.

C’est pourquoi jeter un coup d’œil à son chiffre d’affaires sur l’année régulièrement grâce à un logiciel facturation infirmier libéral peut être intéressant ! 😉 Vous saurez combien vous allez gagner, et pourrez évaluer vos cotisations.

Cotisations sociales libérales : il est possible de les moduler

Toutes les caisses sociales proposent la modulation des cotisations. C’est-à-dire qu’en fonction de la situation de chacun, on peut demander aux caisses URSSAF ou CARPIMKO d’augmenter ou de diminuer la base de cotisation.

Par exemple : On dit à l’URSAFF de calculer les cotisations sur un revenu moyen mensuel. Donc même si on traverse une période de chiffre d’affaires en dent de scie, on payera chaque fois la même chose, et on pourra le prévoir. Cette modulation peut-être très intéressante lorsque l’on part en congé parental, ou que l’on arrête. Le chiffre d’affaires ne rentre plus, mais les charges se poursuivent. Certes le bénéfice plonge, mais cela évite que les cotisations ne repartent en pic et que vous soyez prélevé beaucoup plus d’un coup. La modulation permet de stabiliser l’effet yoyo des charges et de les prévoir.

Cotisations sociales libérales : de nombreuses légendes urbaines

Une fois que vous avez compris le système, c’est plutôt clair. Mais peut-être pensez vous à ces légendes urbaines tenaces que l’on se transmet d’IDEL en IDEL ? Certaines puisent leurs sources dans d’anciens systèmes et d’autres sont archi-fausses. On vous décortique les 2 principales.

Les deux premières années, on ne paye pas de cotisations : FAUX

C’est vrai qu’à l’époque du tout papier, quand on ne faisait pas encore sa DSI en ligne, il fallait attendre un certain temps avant de payer ses premières cotisations sociales. La régularisation ne se faisait pas au semestre, mais en année. De plus, l’URSAFF, l’Assurance maladie et la Carpimko ne se basaient pas tous sur le même revenu forfaitaire donc c’était un fouillis sans nom. Mais avec notre démonstration plus haut, on voit qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas, on a réduit cette période des 2 ans grâce à l’informatique et d’ailleurs, comme on l’a vu, on paye dès la première année des cotisations sociales maintenant. 😊

C’est mieux de commencer en début ou en fin de semestre, car on paye moins de cotisations : FAUX

C’est archi-faux, puisque le montant des cotisations dues est calculé sur le revenu de l’année. On sait aussi qu’en début d’activité, vous payez un forfait par défaut. Et si vous avez débuté votre activité en cours d’année, ce montant sera bien sûr proratisé. 😉

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