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Sénégazelle au Népal : un défi pour Cathelyne et sa famille

Cathelyne à la Sénégazelle au Népal

Cathelyne Boucher, infirmière libérale passionnée, se lance dans une aventure unique et solidaire : la Sénégazelle au Népal ! Aventurière dans l’âme et toujours prête à aider, elle n’est pas seule dans ce défi extraordinaire. Elle est entourée de sa « Team Boubouche », une équipe 100 % familiale composée de quatre femmes prêtes à affronter les montagnes de l’Annapurna. Leur objectif commun ? Se dépasser, grandir à travers cette expérience et en revenir plus fortes pour faire face aux défis du quotidien d’infirmière. Dans cet article, découvrez le témoignage inspirant de Cathelyne, entre passion pour le trek et dévouement à son métier !

La Sénégazelle au Népal

La Sénégazelle au Népal est un trek solidaire exclusivement féminin destiné aux aventurières en quête de dépassement de soi et d’entraide. Équipées de leur sac à dos, de chaussures de randonnée et de leur bonne humeur, les équipes traversent des paysages montagneux époustouflants, à la découverte des régions reculées de l’Annapurna, entre faune sauvage, nature grandiose et immersion dans une culture millénaire.

Mais au-delà de l’aventure sportive, la Sénégazelle est avant tout un projet solidaire. Les participantes s’engagent à apporter du matériel scolaire aux écoles locales, permettant ainsi à de nombreux enfants de poursuivre leur éducation dans de meilleures conditions. C’est une occasion pour les participantes de lier leur passion de la montagne à une cause humanitaire.

La Team Boubouche, composée de Cathelyne et de ses proches, a également choisi de s’engager pleinement dans cette aventure pour contribuer à l’amélioration de l’accès à l’éducation dans ces régions isolées, tout en vivant une expérience unique de partage et de solidarité.

La team Boubouche à la Sénégazelle au Népal

Le portrait de Cathelyne

  • Infirmière libérale depuis : 2009
  • Nombre d’associés au sein de son cabinet : 4 associés
  • Lieu de travail : LUISANT (28)
  • Moyen de déplacement : en voiture
  • Nombre de kilomètres par jour : entre 60 à 90 km environ
  • Avantages du métier : « Les avantages du métier d’infirmière libérale sont nombreux. Tout d’abord, je mettrais en avant la relation privilégiée que nous avons pendant les soins à domicile avec le patient, mais aussi avec son entourage. Notre vision et notre prise en charge est plus globale et d’autant plus passionnant. La relation soignant-soigné permet autant de donner que de recevoir. La diversité des soins et des personnes soignées me permet d’être sans cesse dans l’adaptation de la relation, la recherche d’efficience pour apporter le meilleur de ma réponse soignante. L’évolution de notre métier, des recherches scientifiques et médicales nous permettent d’évoluer sans cesse dans nos prises en charges. Les formations continues, les webinaires sont des atouts indéniables pour me permettre de mettre à jour mes connaissances pour apporter le meilleur à mes patients. Mon statut d’infirmière titulaire au cabinet me permet également une certaine liberté quant à mes prises en charge et mon fonctionnement. Le travail en collaboration avec mes collègues du cabinet et en pluri-professionnalité est une richesse humaine indéniable. La performance de mon logiciel métier permettant de plus en plus de me libérer du temps personnel à la maison. »
  • Inconvénient du métier : « Le principal inconvénient de ce métier d’infirmière libérale est la charge mentale qui en découle. Effectivement la gestion d’entreprise, l’administratif n’a jamais été dans mes favoris. La charge de travail journalière en tournée est souvent particulièrement intense. »
  • Pourquoi être devenue IDEL : « Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu exercer ce métier d’infirmière. Pendant que certains enfants jouaient à la maitresse d’école ou à la marchande, ma seule envie était de jouer à l’infirmière. Ma grand-mère était alors la seule à accéder à ma demande pour mon plus grand plaisir et mes meilleurs souvenirs… Je crois que c’est grâce à elle que ce désir d’exercer ce métier est resté gravé au plus profond de moi. Les relations humaines, la relation d’aide me passionne et ont toujours été au centre de mes préoccupations. L’hôpital dans lequel je travaillais ne me permettais plus de cocher cette case essentielle. Le sens du travail bien fait, avec cœur et passion me porte toujours vers de nouveaux défis. C’est avec cette directive de vie que je me suis tout naturellement tourné vers le libéral où je m’épanouis pleinement. »

Avec qui participez-vous à la Sénégazelle au Népal ?

Equipe Sénégazelle - Cathelyne Boucher

« Les 4 gazelles (en référence au nom de ce trek : la Sénégazelle au Népal) de cette aventure sont :  Morgane, ma nièce, qui a 25 ans. Elle est ingénieure en matériaux et packaging. C’est le petit clown de l’équipe, dynamique et blagueuse, elle transmet la bonne humeur ! Laurence, ma belle-sœur, qui a 49 ans. Elle est technicienne de fabrication dans un laboratoire pharmaceutique. Elle fait de cette aventure un véritable défi qui la motive à repousser ses limites physiques et mentales. Maëva, ma nièce, qui a 23 ans. Elle est psychologue et c’est elle qui coordonne de ce projet. Toujours pleine d’idées dans la tête, elle voulait embarquer ses proches dans une aventure qui allie deux domaines importants pour elle : la solidarité et la montagne. Enfin, moi, Cathelyne 46 ans. Je suis infirmière libérale, passionnée de randonnée et de montagne. Adepte des treks dans les massifs montagneux français et des actions de solidarité, je suis parfaitement dans mon élément.

 

Notre équipe s’appelle la « Team Boubouche » parce que notre équipe est 100 % familiale ; c’est l’équipe de la famille BOUCHER, dont les membres sont surnommés les Boubouche. »

Que représente ce trek pour vous ? 

« Nous cherchions un trek solidaire à réaliser en famille. Parmi toutes les aventures proposées par des structures françaises, nous avions à cœur d’en choisir une qui correspondait à nos valeurs. La Sénégazelle au Népal s’est présenté comme une évidence. Ce trek solidaire est proposé par une petite association bretonne. Les valeurs qu’elle porte et le format de l’aventure correspondaient parfaitement à nos attentes. La dimension solidaire du projet est centrale et adaptée aux besoins des locaux. Le lieu de cette aventure, le massif montagneux de l’Annapurna au Népal, a été la cerise sur le gâteau pour nous, amoureuses de la montagne. Ce pays réputé dans le milieu de la montagne ainsi que pour sa culture et ses dimensions spirituelles a toujours figuré dans notre liste des pays à découvrir. »

Comment vous êtes-vous préparé pour ce trek ? 

« La préparation de ce projet a débuté il y a plus d’un an, en avril 2023. Dans un premier temps, il a fallu initier la recherche de financements. Nous avons recherché des sponsors. Différentes structures ont répondu présentes : vous, CBA; un assureur ; un centre de contrôle technique, la commune de Laurence et Maëva, une entreprise agro-alimentaire… En parallèle, nous avons vendu les créations en bois que notre gazelle Lolo réalise à la scie à chantourner. Le 1ᵉʳ mai, nous avons aussi vendu du muguet que nous avons ramassé en forêt. Toutes les occasions sont bonnes pour lever des fonds !  Pour la préparation physique, nous avons mis à profit nos temps libres pour randonner. Des Pyrénées aux Alpes, nous avons varié les terrains. Nous avons suivi les conseils de l’organisation qui suggérer par exemple de marcher régulièrement sur le bord des trottoirs pour se muscler les chevilles. Nous essayons de varier les terrains et les types de parcours pour être prête à faire face aux chemins escarpés qui nous attendent (rizières, roches, boue…). » 

Que prenez-vous comme équipement pour partir ?

« Nos valises seront pour la grande majorité remplies de matériels scolaires que nous allons donner aux écoles dans lesquelles nous allons aller. Nos affaires personnelles seront assez limitées. Quelques t-shirts, un short, un pantalon, une poche à eau, de bonnes chaussures de trail et le tour est joué ! »  

Qu’attendez-vous de cette aventure ?

« Les maîtres mots de cette aventure sont la rencontre et le partage. Avec les écoliers, les familles locales, la culture et les traditions népalaises, les autres participantes du trek et puis nous-même (ce type d’aventure, c’est aussi l’occasion de se découvrir différemment). Le dépassement de soi sera aussi de la partie puisque nous savons que de belles difficultés nous attendent, c’est l’esprit de cohésion et notre détermination qui nous permettront de les dépasser. »

Voyez-vous un lien entre cette aventure exceptionnelle et votre métier d’infirmière qui est une aventure du quotidien ?

« Je me suis lancée dans cette aventure avant tout parce qu’elle est tournée vers l’autre : je ne dois plus rappeler que le but premier est avant tout d’apporter du matériel scolaire dans les écoles reculées de l’Annapurna afin que chaque enfant puisse avoir accès à une éducation scolaire dans les meilleures conditions quel que soit son niveau de vie. Le parallèle est donc réel : entre accès à l’éducation de l’aventure et accès soins de mon métier. Un défi avec cœur… Comme chaque jour dans mon métier d’infirmière libérale. »

Vos patients savent-ils que vous participez à ce rallye ?

« Non, mes patients ne savent pas que je participe à cette aventure. J’aime rester discrète et me mettre en avant avec cette action de solidarité n’est pas dans mes habitudes ».

Avez-vous des conseils pour celles qui se lancent, ou n’osent pas se lancer ? 

« On a tendance à toujours vouloir attendre le bon moment alors, on remet ses rêves à plus tard. Sauf qu’il n’y a pas de plus tard, car plus tard le café aura refroidi, les fleurs auront flétri et après, il fera nuit ! Alors avant qu’il ne soit trop tard, il faut se lancer. Comme disait Jean-Claude Dusse : « Oublie que tu n’as aucune chance, vas-y fonceOn ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. » Et comme la vie est bien faite, elle est pleine de malentendus. Alors, on a pris un crayon et une feuille, on a listé nos rêves. Et comme il n’y a pas de petits rêves, la liste fut longue ! On en a choisi un, on s’est bien entouré et on s’est lancé. En langue swahili, on dit « Polé-Polé », ça signifie ‘doucement’ ; qu’il ne faut pas aller trop vite pour gérer correctement ses ressources.  Rien ne sert de se presser, l’important, c’est de mettre un pied devant l’autre et de ne pas s’arrêter. On sait que dans un projet, on connait des réussites, mais aussi forcément des moments plus difficiles (d’où l’importance de ménager ses ressources), alors on avance doucement, mais surement. »  

Avez-vous des futurs projets ?

« Toujours ! Chez nous, il y a toujours un projet qui pousse l’autre ! Mais dans un premier temps, on va s’attacher à s’ancrer dans le moment présent et vivre cette aventure népalaise à fond. Les prochains projets, nous attendrons à notre retour, on n’oublie pas « Polé Polé’ »😉 ! »  

CBA est ravie d’être le sponsor de l’équipe « Boubouche ». Nous leur souhaitons une belle aventure et un excellent voyage au Népal !

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    Menager Audrey
    Menager Audrey
    6 jours

    Bravo aux femmes courageuses ! Il en faut et la philosophie de vie de Cathelyne est magnifique 😍
    Avec tous mon soutien pour cette belle aventure !