Le jazz manouche par Laurent, Idel dans le groupe Vendredi Treize

C’est par la guitare manouche que Laurent vit sa passion pleinement en plus de son quotidien d’infirmier libéral. Le groupe Vendredi Treize, qu’il a formé avec Pascal et Nicolas en 2009, se produit dans des petits festivals, bars, fêtes privées et autres lieux sympas environ une fois par mois. Découvrons le portrait de Laurent, grand fan de Django Reinhardt et bien plus !

Qui est Laurent Locher ? Infirmier depuis : 1988 IDEL depuis : 1993 Nombre d’associés dans le cabinet : 4 Lieu de travail : moitié rural, moitié urbain Moyen de déplacement : voiture Nombre de kilomètres par jour : moins de 100 km Ses avantages du métier : la multitude d’actes pratiqués les patients dans leur réalité la gestion de toutes les facettes de mon activité une fois parti en tournée Ses inconvénients du métier : un seul petit conflit avec un patient qui peut gâcher la journée entière l’absence de congés payés l’administratif n’est jamais une partie de plaisir Client CBA depuis : 1999 Passion : la guitare manouche

CBA : Comment avez-vous découvert le jazz manouche ?

Laurent Locher : Cette passion est plutôt récente en fait. Mais j’avais démarré la musique à l’âge de 16 ans avec la guitare. Puis, il y a eu plusieurs groupes rock. Et au moment de commencer l’école d’infirmier, deux copains étaient venus me solliciter pour jouer de la basse avec eux.

Ensuite, avec les enfants petits, j’ai mis en suspens ma passion. J’ai repris doucement avec la guitare classique et c’est vers l’an 2000 que j’ai découvert la guitare manouche. Cette nouvelle approche m’a permis d’évoluer et de travailler ma musique. J’ai fait des stages et pris des cours mais surtout rencontré beaucoup de passionnés.

En arrivant à Dinan, j’ai rencontré des personnes pour jouer et nous avons créé le groupe Vendredi Treize en 2009. Il est composé de Pascal à la contrebasse, de Nicolas à la guitare et de moi-même. Nous sommes vraiment complémentaires tous les trois. Ce que l’on souhaite avant tout est de se faire plaisir et faire plaisir au public. Nous avons commencé dans les bars, puis des festivals et des fêtes privées. Nous commençons à avoir des fans qui nous suivent !

CBA : Est-ce que vos patients sont vos premiers fans ?

L.L. : Je commence en effet à avoir des groupies parmi mes patients ! Des personnes commencent à me reconnaître et des patients sont déjà venus me voir à des concerts. Ils me donnent même des idées d’endroits pour aller jouer : dans des restaurants ou des maisons de retraite, par exemple. C’est vraiment sympa.

Quand j’arrive chez un nouveau patient, je repère tout de suite s’il y a de la musique dans la maison. Cela crée toujours un lien pour entrer en communication. Lorsque l’on commence à parler musique ensemble, cela détend toujours l’atmosphère.

CBA : Qu’est-ce qui vous a poussé à monter votre groupe ?

L.L. : La musique est faite pour être partagée. Pendant des années, j’ai joué seul et je n’ai pas avancé. Si on ne fait pas de rencontre avec la musique, cela n’est pas motivant. Grâce au jazz manouche, j’ai eu beaucoup d’échanges. C’est une technique particulière et les personnes partagent leur passion.

Grâce à la guitare manouche, je suis allé sur des camps de manouche sédentarisés. Cela crée de l’ouverture et de la tolérance face aux a priori. Cette musique mélange des cultures différentes et cela est très enrichissant pour moi. Aujourd’hui je n’apprécie pas la course à la technique dans la guitare manouche, nous préférons personnaliser nos compositions et arrangements par de nouvelles couleurs. Vous pouvez suivre nos actualités sur notre page Facebook Vendredi Treize, voir nos clips sur YouTube et venir nous rejoindre à notre prochain concert !