Après une coupure hivernale bien méritée, c’est l’heure de reprendre le chemin des soins à domicile. Ce qui m’a marqué le plus lundi matin, c’est le doux bruit du réveil ⏰ à 4h30 !!! Quelle horreur, mais après une bonne douche et un bon petit déjeuner, je fais chauffer le moteur et me voila au volant de mon bolide, prête à en découdre avec tous les soins.
Je prends mon petit rythme tranquillement, en racontant mes vacances illustrées par mes photos et mes petites anecdotes !!! J’ai toujours cette impression que mes patients m’attendent avec impatience, pour ce moment après les soins, du petit déjeuner ou je raconte nos aventures à la montagne 🏔 . Le récit se termine toujours par la question : « Quelle est votre prochain périple, merci de nous faire voyager à travers vos yeux ! »
L’une des difficultés quand on reprend le travail, c’est de se remettre dans une temporalité de contraintes 🤮 : des horaires, un rythme, une routine à accepter et quand je lève la tête après avoir fini mon thé et que je vois l’horloge de la cuisine… OUPS, ma petite voix intérieure me dit : « Allez maintenant faut se mettre au boulot, avale ton thé et hop on repart ». Oh calme toi je suis encore en phase de reprise, comme convalescente de mes vacances, alors laisse moi savourer ces moments de partage !!! 😂🤣
Finalement, je prends mon temps, car les petites contrariétés du travail vont vite arriver et risquent de faire monter mon stress et je m’y refuse.
L’avantage de ne pas avoir de boss, c’est que je fais bien ce que je veux. En fait, j’adore ces moments d’échanges avec eux mes patients, leurs yeux brillent et s’illuminent, je vois l’enthousiasme à chaque photo. Eux qui ne peuvent plus sortir de leur maison. Je les fais voyager et oublier leur état le temps d’un thé parfumé ☕️ et d’un morceau de cake 🍞 aux raisins.
Retrouvez chaque mois la chronique de Sandrine, infirmière libérale en milieu rural près de Bordeaux. Plus connue sous le nom de laptiteinfirmière sur Instagram, elle partage son quotidien d’IDEL en photo et nous parle de ses impressions sur le métier.