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La participation de Caroline, infirmière libérale, au Trek Rose Trip Sénégal

La participation d'une infirmière libérale au Trek Rose Trip Sénégal

Du 28 mars au 5 avril, Caroline, IDEL et ambassadrice de CBA, se lance pour la deuxième fois dans l’aventure du Trek Rose Trip. Elle revient sur ses motivations, son parcours et ses préparatifs dans cette interview exclusive La Ruche !

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Rose Trip : "Toutes unies contre le cancer du sein"

Le Rose Trip est un trek d’aventure et d’orientation écoresponsable, 100% féminin et solidaire. Cette année, c’est au Sénégal que tout se passe, proposant une expérience de dépaysement total et d’immersion dans la nature. Les participantes, équipées d’une boussole, d’une carte et d’un rapporteur topographique, explorent des zones désertiques et découvrent la faune et la flore sauvages. Ce trek met l’accent sur l’éco-responsabilité, la solidarité et le bien-être. Une randonnée nomade en soutien au Ruban Rose et aux femmes qui se battent contre le cancer du sein.

La participation de Caroline au Trek Rose Trip

  • Infirmière depuis : 1989 
  • Infirmière libérale depuis : 2015
  • Nombre d’associés dans le cabinet : deux IDEL
  • Lieu de travail : Chalonnes-sur-Loire
  • Moyen de déplacement : la voiture
  • Nombre de kilomètres par jour : en moyenne entre 40 et 60 kilomètres. 
  • Ses avantages du métier : la liberté en tournée, pas de hiérarchie, l’organisation, le côté humain et le partage avec les patients.
  • Ses inconvénients du métier : les amplitudes horaires, la partie administrative, la route.

CBA est de nouveau le sponsor de Caroline pour la soutenir dans cette incroyable aventure !

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire le Rose Trip pour la deuxième fois ?

J’ai participé au Rose Trip au Maroc en 2020 ! J’ai eu envie de renouveler cette expérience unique qui m’a apporté beaucoup en termes de sérénité et de remise en question. C’est un challenge à la fois sportif et humain, un vrai défi. Mais c’est aussi une remise en question de soi, car on se retrouve dans un désert total, au calme, face à soi-même. On n’a aucun téléphone, on est coupé de tout avec un seul objectif commun : parcourir un max de kilomètres en un minimum de temps.  Il faut suivre le parcours, valider les balises, gérer son stock d’eau, c’est vraiment l’aventure.

Dans ce genre de défi, on apprend beaucoup de choses. Mais si je dois en citer une qui fait que je me suis lancée une deuxième fois dans cette aventure, c’est réellement cette notion de remise en question ! Même si l’aventure est fatigante, j’ai trouvé que ça m’apportait beaucoup en termes de bien-être. De plus, on se rend compte qu’en équipe, on ne se connait pas forcément comme on l’aurait cru et pourtant à 3 femmes, il y a beaucoup de solidarité. On a toutes eu des coups de fatigue à tour de rôle, ou envie de lâcher à un moment donné, mais on ne lâche rien grâce à l’entraide des autres. Et ça, c’est vraiment très chouette ! On fait de très belles rencontres aussi.

Avez-vous gardé la même équipe que lors de votre premier trek ?

Non, j’ai totalement changé d’équipe. La destination ne plaisait pas forcément à mes anciennes coéquipières. Je me suis donc dit : pourquoi pas monter une équipe d’infirmières libérales ? Au départ, j’avais constitué une équipe avec les ambassadrices de CBA. Mais suite à des imprévus (grossesse), nous avons dû abandonner l’idée d’un commun accord. J’ai donc reconstitué une nouvelle équipe avec d’autres ambassadrices, mais ça n’a pas pu être concrétisé non plus pour des problèmes de santé. Alors, j’ai failli abandonner l’idée de participer au Trek Rose Trip… 😌 Jusqu’à ce qu’une coach de l’organisation m’appelle pour me proposer de faire équipe avec deux autres femmes : une québécoise et une autre qui habite près de chez moi avec les mêmes problématiques. Elles avaient tout de prêt (sponsor, billet d’avion, inscription). Nous avons la même motivation : faire les 3 parcours + le quatrième jour pour le Ruban Rose, sans forcément chercher à gagner, mais en faisant des temps corrects…

Trek Rose Trip
Trek Rose Trip

Que représente le trek Rose trip pour vous ?

Pour moi, ce trek représente beaucoup. À la fois à titre privé, car ma mère a été touchée par le cancer du sein. Et puis d’un point de vue professionnel, avec tous ces patients qui se battent contre le cancer et qui ont une capacité extraordinaire à chercher des ressources pour se battre. Finalement, le Rose Trip c’est se battre contre soi-même, repousser ses limites et puis faire honneur à tous ces patients qui, eux, se battent au quotidien. D’ailleurs, lors de mon premier trek au Maroc, il y avait pas mal de femmes en rémission alors c’est assez représentatif de l’état d’esprit de ce trek en général…

Voyez-vous un lien entre cette aventure exceptionnelle et votre métier d'IDEL ?

Oui complétement. Le lien, c’est le ruban rose. Au quotidien, dans mon métier d’IDEL, je prends en charge des patientes atteintes du cancer du sein, mais plus généralement des patients atteints de divers cancer. Donc, rien que pour ça, il y a un fort lien qui me pousse à faire ce trek. On se rend compte que sur ce genre d’aventures, il y a pas mal d’infirmières, plus que l’on ne croit.

Comment vous êtes-vous préparée pour ce trek?

Jusqu’à l’année dernière, j’avais eu le temps de beaucoup marcher. Dans l’idéal, j’essayais d’enchainer trois jours de randonnées avec plus ou moins 15 km par jours quel que soit le temps pour pouvoir au niveau cardio et musculaire assumer lors du trek. Puis, j’ai appris lors de mon premier trek à lire une carte et suivre une boussole. Je me suis entrainée à nouveau pour pouvoir faire nos boucles et comprendre les dénivelés auxquelles on sera confrontées…

Que prenez-vous comme équipement pour partir ?

Alors, je prends, un sac de vingt litres, avec un minimum d’affaires : une poche à eau, une gourde, des repas, une trousse médicale et une couverture de survie, car si on se perd, elle peut être très utile ! Je prends également, une lampe frontale et des bâtons lumineux pour nous repérer la nuit. Puis, pour ce qui est des vêtements, je prends une deuxième paire de chaussures pour ne pas avoir les pieds humides et provoquer des ampoules, des t-shirts, une casquette, une bonne paire de lunettes de soleil et une crème solaire 50. Et puis, il y a tout ce qui est papier, crayon et deux types de boussoles pour avoir une précision maximale.

Des conseils pour celles qui se lancent, ou n’osent pas se lancer ?

Ce que je peux conseiller à tous ceux qui veulent se lancer dans ce projet, c’est d’avoir un minimum d’entrainement pour pouvoir enchainer les parcours et être prêt à se retrouver face à soi-même mentalement. Voilà, il faut une certaine force d’esprit pour pouvoir prendre sur soi et soutenir ses coéquipières quoi qu’il se passe afin de terminer le trek. Il faut penser à soi et vivre un peu pour soi. Cela peut être difficile, surtout quand on est IDEL comme moi, et que l’on vit beaucoup pour les autres…

Des futurs projets ?

Non, pour l’instant je pense que je vais m’arrêter après ce trek. J’aurais fait le Maroc, et le Sénégal, et puis physiquement, je ne suis plus au top. Je n’ai plus 20 ans, donc je préfère me poser et finir ma carrière d’IDEL tranquillement…

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