Avant de commencer, on vous prévient tout de suite ! 🙂 Ces aventures insolites sont inspirées de faits réels vécus par des IDEL partout en France. Découvrez le palmarès des situations insolites auxquelles on ne s’attend pas en libéral.
Parce que vos patients aimeraient rester avec vous toute la vie
La fille de madame Michu vous laisse pour faire votre séance de nursing, mais une fois le soin terminé, vous vous rendez compte qu’elle vous a enfermée. Ci-mer le timing de la tournée de soins qui va être décalée… Vous l’attendez plus d’une heure pour qu’elle vous ouvre. Parfois, inconsciemment, vous avez l’impression que les proches ou les patients vous garderaient bien 24h/24 !
De sacrés patients parfois pris en flag’
Vous avez beau passer tous les jours, combien de fois avez-vous surpris madame Dupuis vous accueillir en petite tenue ? Vous ne comptez plus non plus les fois où vous entrez chez un.e patient.e, pris en flag’ avec sa femme ou son mari, son/sa voisin.e, l’aide soignant.e, etc. Un patient qui vous accueille nu en train de manger une banane, en plein film X… Bon tant qu’ils ne mélangent pas tout et que vous pouvez intervenir sans gène et sans gestes ou mots déplacés, tout va bien. C’est sûr, on peut le dire, en libéral, on partage vraiment l’intimité des patients !
Le chien est le meilleur ami du patient
Norbert, Tigrou, Choupette, Pumbo… c’est un peu comme si vous aviez des dizaines et des dizaines de chiens en tournée. A force de les voir tous les jours, certains vous ont accepté.e, d’autres finissent même par croire que vous venez juste pour eux, et plus pour leur maître.sse ! Ca, c’est aussi un petit peu votre faute, vous avez accepté un jour de sortir le chien… de lui faire un pansement, une toilette… un médicament prescrit par le véto, faut dire que vous avez même pris connaissance de son dernier bilan sanguin… Bon, ça fait toujours plaisir au papi ou à la mamie, donc c’est un stress en moins. Prendre soin de leur toutou, c’est aussi prendre soin d’eux, hein ?
Ces plaies que vous ne pensiez jamais voir en libéral
Scène de guerre ? Cadavre en putréfaction ? Non, non, on parle bien d’une énoooooorme plaie de l’un de vos patients qui colonise son membre et d’où vient de sortir un asticot. Oui ! Vous avez bien lu : une myase de plaie vient de se faire la malle sous vos yeux et choqué.e comme vous l’êtes, vous vous efforcez d’intervenir tout en restant concentré.e. Vous vous notez pour la prochaine fois d’acheter des rouleaux à mouches pour votre pauvre patient…
Ces bouchons en milieu rural en tournée de soins
Vous qui aviez décidé de vous installer en milieu rural pour fuir les klaxons de la ville et ses bouchons… c’est rapé ! Outre les traversées impromptues d’animaux sauvages en famille pile au moment de votre passage entre 2 patients, la campagne réserve elle aussi son lot de bouchons en tous genres : cyclistes, motards, caravanes, tracteurs, moissonneuses batteuses, touristes en période estivale, voitures mal garées le long des champs en période de récolte, troupeaux de moutons, de vaches, de canards… d’oies… tout ce qui bouge on vous dit !
Les dépannages exceptionnels…
Remettre une ampoule, décrocher les rideaux pour les laver, passer à la poste, passer un coup de balais, passer chez le médecin pour l’ordonnance… Vous ne faites que passer !!! Changer les piles de la télécommande pour éviter à madame Michu de racheter une télé entière à 200 €… en vrai.e mère/père Thérèsa, vous acceptez parfois quelques coups de main qui sortent de votre registre d’infirmier.ère libéral.e et vos patients vous le rendent bien par leurs sourires.
Ces noms de code avec vos patients
Psssst… Là, c’est la partie où vous pouvez lire en chuchotant. Entre vous et Monsieur Dupuis, vous avez un petit code secret pour vous indiquer lors de sa toilette que la couche est pleine. Aussitôt le nom de code prononcé, vous savez, et pouvez alors vous armer de vix vaporub et vous atteler à la toilette.
Quand vous intervenez auprès de patients que vous connaissez
Un kyste pilonidal à soigner sur le médecin traitant avec qui vous travaillez depuis des années, c’est toujours cocasse. Non pas que vos relations étaient mauvaises, mais là, vous allez devoir l’en-mécher à sec et vous risquez tous deux de vous en souvenir encore quelques années vous comme lui. Voila pourquoi on conseille toujours d’éviter ses proches, cela permet de se concentrer sur le soin et pas le reste.
Les sanguins
Il y a toujours ces patients un peu bizarre, vous savez, ceux qui ont la maladie de Tourette, ceux qui sont restés un peu trop longtemps tout seul, ou ceux qui ne veulent pas qu’on hospitalise leur conjoint.e qui finissent par sortir la carabine, car ils ont peur qu’on les prive de leur moitié… Bon là, c’est sûr qu’un petit coup de fil aux pompiers pour qu’ils débarquent illico presto pour transporter le/la conjoint.e ça fait toujours plaisir…
Les petits cadeaux
Enfin, vous finissez votre tournées, vous connaissez ce moment ou vous vous dites ça y est ! Une bonne chose de faite ! Enfin la fin de la tournée et là… vous sentez que quelque chose cloche. Un truc vous interpelle dans votre rétroviseur : c’est madame Michu qui court avec votre cadeau en remerciements de vos bons et loyaux services rendus. Robe de chambre, petite tenue en dentelle et il pleut… vite vous faites demi-tour pour réceptionner votre colis de chocolat à l’orange que vous adorez.
Vos patients vous font vivre des situations parfois insolites, mais il y a aussi beaucoup d’avantages tout de même dans ce domaine si humain. 🙂