Dans notre première partie sur « La collaboration des IDEL avec les structures de santé » nous vous parlions des HAD (Hospitalisations à Domicile). Dans cette deuxième partie, on vous dit tout sur les SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile). Quel est le rôle des IDEL au sein de ces SSIAD ? Quels sont leurs engagements ? Quelles sont les modalités d’intervention et de rémunération ? Quelles sont les conditions d’une collaboration réussie ? Décryptage dans cet article !
Les Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD)
Les services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) sont destinés à dispenser des soins aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Ils contribuent au maintien des patients à leur domicile pour éviter les hospitalisations systématiques et prévenir ou retarder les placements en institution (EHPAD ou maison de retraite). Ils sont consacrés :
- aux personnes âgées de plus de 60 ans, malades ou en perte d’autonomie ;
- aux patients de moins de 60 ans handicapés ou atteintes d’une maladie chronique.
Le rôle de l'infirmière libérale
Le rôle de l’infirmière libérale qui intervient au sein d’un SSIAD est d’assurer la coordination et la continuité des soins (injections, pansements, perfusions…) au domicile du patient. Elle va surveiller son état de santé et procéder à une transmission des informations relatives à la prise en charge.
Les modalités d'intervention et de rémunération
Pour intervenir au sein d’une SSIAD, l’infirmière libérale doit conclure une convention détaillant ses engagements, ses obligations (la continuité de soins), ses modalités d’interventions et sa rémunération. Elle recevra des honoraires suite à ses interventions.
Tout comme pour les HAD, les infirmières libérales doivent composer avec les autres professionnels de santé qui interviennent dans le SSIAD. La collaboration est la clé pour la réussite de ce programme.
Pour tout savoir sur les HAD, découvrez notre article La collaboration des IDEL avec les structures de santé partie 1 : les HAD.
La non.coordination de tous ces acteurs de santé pénalise lourdement la prise en charge et le VÉCU des personnes âgées