1506 infirmières se sont exprimées sur les DASRI : problèmes, souhaits, solutions? Voilà ce qu'un sondage réalisé en mars 2014 par CBA a révélé.
Si la collecte en cabinet semble aujourd'hui être le moyen le plus utilisé et apprécié pour la gestion des DASRI, c'est bien leur coût qui est en question pour les infirmières. Voici un point sur les méthodes favorisées, les coûts des DASRI et sur la prise de position vis-à-vis du rôle des pharmacies.
La collecte en cabinet : la méthode plébiscitée
L'étude a porté sur la méthode de traitement actuelle utilisée par les professions médicales et celle qu'elles préfèreraient utiliser. En plus d'être la méthode majoritairement utilisée par les infirmières, la collecte en cabinet est plébiscitée par la plupart des répondants. En effet, 54% d'entre eux préfèrent cette méthode, et 56% l'utilisent actuellement. Les 44% restant favorisent le dépôt dans les magasins de matériel médical et dans les bornes d'apports volontaires.
Le coût des DASRI, un point sensible
Les résultats de l'étude montrent que 60% des répondants consacrent plus de 100 euros par an à la gestion des déchets médicaux et que dans 92% des cas, c'est le cabinet qui prend en charge ces coûts. Il est donc logique que le critère qui prime pour le choix du prestataire soit le prix, qui ressort à 75% en première position, devant la qualité de service et le respect de la réglementation. Bien plus qu'une question d'organisation, le réel problème du traitement de ces déchets semble être le coût qu'ils génèrent.
Un partenariat avec les pharmacies ?
Lorsque la question est posée, 78% sont pour, 22% sont contre. Si les répondants favorables à ce partenariat évoquent la proximité et une praticité liée au fait qu'ils doivent souvent aller à la pharmacie, ils évoquent aussi une participation financière. Les 22% non favorables évoquent des difficultés liées au trajet jusqu'à la pharmacie du fait de véhicules non adaptés à transporter des déchets médicaux.